Peut-on rire de tout ? Oui, répond sans hésiter Roberto Begnini. � condition de rester sincÚre, pudique et digne, surtout quand il s'agit d'un sujet tabou par excellence : les camps de la mort.
AprÚs Ernst Lubistch, Charlie Chaplin et Jerry Lewis, le comique italien fait preuve d'une indéniable audace artistique et d'une réelle poésie. Constamment sur le fil de rasoir, toujours avec humour et émotion, il raconte une formidable histoire d'amour entre un pÚre et son fils, avant et pendant leur internement dans un camp de concentration. Cherchant à protéger l'innocence et la pureté de son fils de 5 ans, il va au bout de sa folie douce, en lui faisant croire que tout cela n'est qu'un jeu.
Sous couvert d'une fable, Roberto Begnini ne cherche jamais à banaliser l'horreur absolue, bien au contraire. Elle est toujours là , bien présente, mais hors champ. En repoussant les limites du supportable avec tant d'exubérance et de générosité, ce film nous frappe droit au cur. Le film a reçu le Grand Prix spécial du jury au Festival de Cannes en 1998, ainsi que 3 Oscars en 1999, dont ceux du meilleur acteur et du meilleur film étranger. --Sylvain Lefort
Wednesday, October 24, 2012
La Vie est belle
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